L'Education en Haiti à l'ere de la Covid-19. v1

Éducation en Haïti à l’ère de la COVID 19: Difficultés et Opportunités

Les difficultés et opportunités de l’Éducation en Haïti à l’ère de la COVID-19

La République d’Haïti continue de s’enfoncer depuis des années, dans une crise sans fin.  Si les causes occasionnelles de cette grave crise résident selon plus d’un, dans la gestion pour le moins questionnable de la chose publique depuis plusieurs décennies, il est clair que ses causes structurelles, l’absence d’une éducation à la mesure de nos besoins en développement entre autres, doivent être adressées pour trouver une solution durable au problème de crises récurrentes qui caractérisent notre histoire. 

Aujourd’hui, si le défi parait énorme, l’objectif devrait être clair : « Assurer à tous une éducation équitable, inclusive et de qualité́ et des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie » ; tel est notre engagement depuis septembre 2015, dans le cadre de l’Agenda pour le développement durable 2030 des Nations Unies.

Dans ce contexte Post Covid 19, il est opportun de jeter un regard intéressé sur l’éducation, plus précisément l’école qui est républicaine.  Elle est un rempart de l’ égalité des chances.  Elle est l’espace par excellence de la socialisation.  Elle est le lieu de transmission des savoirs, des savoir-faire, des savoir être.  L’école permet de former, voire même construire et programmer ce citoyen de demain, principal levier de notre développement durable.

Depuis trop longtemps, l’école en Haïti est prise en otage :

  • Otage des évènements politiques.
  • Otage de la succession des peyi lock.
  • Mais surtout otage du refus de questionner cette école de distanciation, anti républicaine…

L’arrivée de l’épidémie de covid-19 n’a pas arrangé les choses.  Déjà l’école haïtienne n’existait pas.  Il y avait une multitude d’écoles en Haïti.  Chacune d’entre elles dispensait une éducation en relation avec la capacité des parents de payer : Dis-moi quelle école tu fréquentes, je te dirai qui tu seras demain.  Certes il a toujours eu quelques rescapés.

Depuis mars 2020, certains élevés ont accès à des cours en ligne.  Et les autres ?  La majorité ?  Que faire :

  • S’empresser de reprendre les cours, organiser les examens d’état pour sauver l’année ?
  • Ou prendre le temps de re-définir l’école ?
  • Ou inventer cette école de la non-discrimination ?

Le moment est aux choix allant du plus facile au plus difficile.  Enfin l’école appartient à l’État et non au gouvernement.  Nos choix éducatifs et éducationnels d’aujourd’hui nous permettront de définir la société nouvelle d’Haïti.

C’est pour adresser cette problématique que le Comité des Jeudis de Saint Louis vous proposent pour le 18 juin prochain, le thème  suivant :

« Éducation en Haïti à l’ère de la COVID 19 : Difficultés et Opportunités »

Pour réserver, merci de cliquer ici ou sur le bouton réserver qui suit

Les Jeudis de Saint Louis se veulent un espace de débat où sont posées des questions fondamentales sur le fonctionnement de la société haïtienne, sur des phénomènes conditionnant son quotidien, sur l’héritage historique, social, économique à léguer à la postérité.  Lancée le jeudi 11 août 2016 par la Fondation des Anciens de Saint Louis de Gonzague à l’initiative de la Promotion du Centenaire (1991), cette série de conférences animées par des personnalités qualifiées et expérimentées, a déjà abordé 13 sujets d’importance.

Gouvernance Gouverner 16 mai 2019

Gouvernance? Gouvernés? Dans un Contexte de Crise

Date : 16 mai 2019

Intervenants : Jacques Edouard , Rony Smart

Mise en contexte : Edelyn Dorismond

Ce Jeudi Saint Louis s’est réalisé le jeudi 11 mai 2019au Karibe Convention Center. Deux anciens premiers ministres, Jacques Édouard Alexis et Rony Smart, ont été invités pour entretenir avec le public sur leurs expériences d’anciens chefs de gouvernement au regard d’un discours qui devient un lieu commun des politiques publiques en Haïti ou ailleurs, la «bonne gouvernance».

La soirée a commencé par la présentation du professeur Edelyn Dorismond, qui a placé le cadre contextuel du discours de la gouvernance tout en soulignant la relation entre ce nouveau lieu commun du discours politico-économique et le néolibéralisme ambiant. Après avoir exposé le cadre contextuel par quoi la gouvernance devient un leitmotiv de la politique économique actuelle particulièrement en Haïti, il a annoncé l’ordre d’intervention des conférenciers. L’ordre fixé a accordé d’abord la parole à monsieur Jacques Édouard Alexis. Ensuite, la parole a été accordée à monsieur Rony Smart.

Dialogue National, Les Rendez vous manqués - Jeudi de St Louis

Dialogue National, les Rendez-vous Manqués

Date : 31 janvier 2019

Intervenants : Wesner Emmanuel, Pierre Buteau, Michel Soukar, Fritz Jean

“Une nation se construit par sa capacité de dépasser ce qui peut la diviser indéfiniment.”Wesner Emmanuel évoquant l’esprit de Bois-Caïman et de l’union des anciens et nouveaux libres pour la libération nationale”

Le sujet de ladite édition intitulé Dialogue National: Rendez-vous manqués? répond à une thématique qui est au cœur de l’actualité ces derniers temps compte tenu de la récente initiative de l’Exécutif haïtien qui cherche à provoquer un dialogue national en invitant différents acteurs, étatiques ou émanant de la société civile à s’engager dans un processus de dialogue en vue de sortir le pays de la “ crise de gouvernabilité” et de la situation socio-économique désastreuse dans lesquelles il végète.

En fait, 3 historiens en l’occurrence Wesner Emmanuel, Michel Soukar et Pierre Buteau puis l’économiste Fritz Jean ont été retenus pour ce panel. Il a été imparti 15 minutes à chacun des trois historiens pour présenter un survol de la période de l’histoire qui leur est assignée en mettant en exergue les rendez-vous manqués à travers notre histoire nationale.

Fritz Jean, qui a présenté après les 3 historiens, quant à lui a disposé de 20 minutes pour toucher les aspects économiques de l’histoire, en se penchant principalement sur la période 1915-2018. Wesner Emmanuel, le premier à présenter, a traité la période 1804-1915, suivi par Pierre Buteau pour la période 1915-1957 et Michel Soukar a couvert la période allant de 1957 à 2018.